N° 594 - Nov.22
ISSN : 0998-8041
Au sommaire de ce numéro :
Elsa Schiaparelli le dialogue de la mode et de l'art.
Rosa Bonheur en majesté au musée d'Orsay.
William Morris un pionnier du design.
Louis XV les passions d'un roi à Versailles.
Quand la céramique donne vie à la nature.
Pierre Rosenberg, le grand entretien.
Au terme d’une intense semaine de ventes, le bilan s’annonce positif pour la maison Sotheby’s qui propulse, grâce à l’hôtel Lambert, les arts décoratifs français au sommet. Quelque 1 134 lots des collections du prince Al Thani ont ainsi affronté avec succès le feu des enchères, totalisant la somme de 75,8 millions d’euros. Même si l’on regrettera que certains meubles, à l’image de l’exceptionnelle commode de Machault d’Arnouville, pourtant classée au titre des Monuments historiques, n’aient pu rejoindre les collections publiques, on se félicitera néanmoins d’une belle moisson de préemptions, à mettre notamment au crédit du château de Versailles : bénéficiant depuis 2019 des 20 millions d’euros entièrement consacrés par le legs providentiel de Madame Jeanne Heymann au retour du mobilier et des objets d’art documentés dans les murs de l’ancienne résidence royale avant 1789, la dynamique politique d’acquisition de l’établissement public a une nouvelle fois permis le rachat de plusieurs meubles insignes. / par Olivier Paze-Mazzi
Magazine : L'Objet d'Art n° 594 Page : 86-88
Rosa Bonheur (1822-1899)
Le musée des Beaux-Arts de Bordeaux et le musée d’Orsay se sont associés au château de Rosa Bonheur pour le bicentenaire de la naissance de l’artiste, afin d’organiser la rétrospective que l’on attendait depuis longtemps. En 200 œuvres, parmi lesquelles des tableaux jamais vus en France et des dessins inédits, le parcours accueilli à Bordeaux et attendu cet automne à Paris entend donner au public français l’aperçu le plus large possible de la production de Rosa Bonheur, à rebours...
n°299 - Juin 22
11,00 €
Sam Szafran. Obsessions d'un peintre
Ateliers, escaliers, feuillages : Sam Szafran (1934-2019) a inlassablement exploré quelques thèmes pour livrer, selon Jean Clair, l’un des œuvres les « plus secr[ets] et les plus poétiques de ce temps ». Au gré de soixante-dix pastels, aquarelles et fusains, le musée de l’Orangerie célèbre la trajectoire singulière et méconnue de cet artiste autodidacte qui a fait le choix audacieux de la figuration dans les années 1960.
n°162 - Sept.22
11,00 €
André Devambez. Vertiges de l'imagination
Prix de Rome, professeur aux Beaux-Arts, académicien, commandeur de la Légion d’honneur… Né sous le Second Empire, la même année que Bonnard, et disparu en 1944, André Devambez cumula tous les honneurs. Seul lui fut refusé celui de la postérité. Aujourd’hui largement méconnu du grand public, cet artiste éminemment sympathique à l’imagination débordante et à l’humour débridé sort enfin des limbes à l’occasion d’une ambitieuse rétrospective.
n°158 - Mars 22
11,00 €