N° 539 - Nov. 2017
ISSN : 0998-8041
Les musées français, Écouen et le Louvre principalement, conservent d’époustouflants chefs-d’œuvre d’orfèvrerie allemande de la Renaissance et du baroque, un domaine de création souvent méconnu qui fait l'objet d'une parution aux éditions Faton. Le Grand Palais, en plus d'une superbe exposition consacrée au photographe Irving Penn, rend hommage à Paul Gauguin dont le processus créatif s'exprima à la fois en peinture, en céramique, en sculpture et en gravure. Autre époque, autre artiste d'exception, avec Nicolas Poussin qui tient la vedette dans l'actualité, notamment au musée de Chantilly où est dévoilé son célèbre Massacre des Innocents restauré. À Amsterdam enfin, on pourra découvrir la réunion exceptionnelle de pièces de Jean Malouel, et à Rennes, l'on se laissera conter la fabuleuse histoire des tableaux des abbés Desjardins venus de Québec.
Originaire des Pays-Bas, Jean Malouel (Nimègue, vers 1370- Dijon, 1415) est né dans le duché de Gueldre au sein d’une famille d’artistes, cependant on le rattache à l’école française. Peintre officiel du duc de Bourgogne, Philippe le Hardi (1363-1404), il était l’oncle des frères Limbourg, célèbres enlumineurs. Les vestiges de la production de Malouel (Maelwael en flamand) sont rarissimes et le Louvre conserve les deux seuls tableaux qui lui sont attribués avec certitude : la Pietà acquise en 2012 grâce au mécénat du groupe Axa, une découverte exceptionnelle trop fragile pour être prétée, et la Grande Pietà ronde qui a fait le voyage jusqu’à Amsterdam. Par Nathalie d'Alincourt
Magazine : L'Objet d'Art n° 539 Page : 34-37
GAUGUIN, l'alchimiste
À l'occasion de l'exposition du Grand Palais, Dossier de l’Art vous guide dans la tumultueuse carrière de Gauguin et vous dévoile les coulisses de son œuvre énigmatique, de ses réflexions et de ses expérimentations.
n°252 - Sept. 17
11,00 €