N° 512 - mai 2015
ISSN : 9770998804003
Au sommaire de ce numéro :
PORTFOLIO : Mannequin d'artiste, mannequin fétiche
Compagnon silencieux et troublant de l’artiste, le mannequin fait son apparition dans l’atelier à la Renaissance. Maillon essentiel dans le processus créatif du peintre ou du sculpteur, il assiste ces derniers dans l’élaboration de leurs compositions, notamment pour le rendu complexe des proportions anatomiques et le tombé des étoffes. La passionnante exposition mise en scène au musée Bourdelle conte l’histoire de cette relation secrète nouée dans l’intimité de l’atelier : quelque 150 œuvres de tous formats et provenant de l’Europe entière donnent ainsi corps à un thème inédit en histoire de l’art.
Poussin au Louvre, l'état de grâce
Au sein du panorama exceptionnel de la peinture européenne du XVIIe siècle qu’offrent les expositions parisiennes, le Louvre propose « Poussin et Dieu ». Derrière ce titre énigmatique se cache un magistral hommage à l’une des plus grandes figures de l’École française. En parallèle, « La fabrique des saintes images » complète cette célébration de la Rome d’Urbain VIII au Paris de Louis XIV.
Dolce Vita, du Liberty au design italien
Le musée d’Orsay inaugure sa saison italienne avec l’exposition « Dolce Vita ? Du Liberty au design italien, 1900-1940 » qui met en scène quelque 200 œuvres. Les arts décoratifs, aux côtés des peintures, y sont particulièrement à l’honneur, et révèlent un rare foisonnement créatif, de Carlo Bugatti à Gio Ponti, figure emblématique du design.
Albrecht Altdorfer et l'École du Danube
L’École du Danube, à l’honneur au Kunsthistorisches Museum de Vienne, est l’un des courants majeurs de la Renaissance allemande de la première moitié du XVIe siècle. Un ensemble de chefs-d’œuvre de ses plus éminents représentants – Albrecht Altdorfer, Wolf Huber, le maître IP ou encore Lucas Cranach l’Ancien – permet de l’appréhender dans toute son originalité.
Jean Paul Gaultier, le retour du coururier prodige
Conçue avec panache par le musée des Beaux-Arts de Montréal, l’exposition du Grand Palais consacrée à Jean Paul Gaultier plonge le visiteur au cœur même de l’imaginaire métissé du facétieux couturier français. Une leçon d’humour et d’élégance, d’une rare poésie.
Fontainebleau dévoile son boudoir turc
Le 11 mai prochain, le château de Fontainebleau présentera le résultat d’une restauration qui depuis sept ans s’efforce de rendre tout son faste à un lieu intimiste et magique : le boudoir turc, d’abord conçu pour Marie-Antoinette, puis remeublé par Joséphine, un lieu où l’Ancien Régime et l’Empire furent conjugués pour former le plus délicat des écrins.
Au sujet de Caravage dont il a mis au jour le caractère révolutionnaire, Roberto Longhi (1889/1890-1970) affirmait : « un jeune homme, nous le savons, prend toujours parti pour les choses de son temps ». Évoluant lui-même dans l’entourage des futuristes, il a su s’imprégner de la modernité de son époque pour aborder avec un regard neuf l’art ancien et sortir de l’ombre des maîtres italiens aujourd’hui universellement célébrés. Par Myriam Escard-Bugat
Magazine : L'Estampille/L'Objet d'Art n° 512 Page : 12-12
LA SCULPTURE BOURBONNAISE entre Moyen Âge et Renaissance
Prêt exceptionnel du musée du Louvre
15,00 €