N° 470 - Juillet/Août 2011
ISSN : 0998-8041
Un numéro estival double, avec au programme, l'ouverture très attendue du Musée Bonnard au Cannet, l'arrivée au musée Fabre de Montpellier de la très riche exposition Odilon Redon, le prince et le prophète, et de l'exposition Brancusi Serra à la fondation Beyeler de Bâle. La cathédrale de Reims est également à l'honneur à travers une plongée dans les ateliers Simon Marq, et un hommage mérité est rendu à Guillaume Cordié, le maître des bonheurs-du-jour. À noter enfin, un dossier spécial "L'art comme un jeu de piste" où l'on parcourt la France et la Suisse à la conquête des différents festivals. Avec en supplément, un guide très complet des expositions estivales en France et à l'étranger.
Trois personnages sont assis par terre, exactement dans la même position. Une femme à gauche, le dos un peu arrondi, la jambe repliée, regarde vers nous la tête légèrement posée sur sa main. Deux hommes sont près d'elle : l'un tout contre, l'autre devant elle, le corps étendu appuyé sur le coude gauche et tendant le bras droit. Dans les deux scènes, la femme est nue, les reins soulignés par les plis d'une étoffe. Le tableau de Manet que l'artiste appelait la ?partie carré?, en arrière-plan duquel on aperçoit une baigneuse, a été peint en 1863. Présenté au Salon des Refusés de la même année, il a provoqué un scandale retentissant. Le plat de faïence représentant le Jugement de Pâris sur l'aile duquel est portée la même scène est généralement attribué à Nevers, ville où il aurait été fabriqué vers 1620-1640, mais certains spécialistes ont aussi émis l'hypothèse d'une attribution à Lyon ou Urbino. Il est caractéristique des décors historiés qui racontent des épisodes mythologiques comme ici, ou bibliques, peints sur des majoliques produites dans le mouvement de la Renaissance.
Magazine : L'Estampille/L'Objet d'Art n° 470 Page : 19-20
LA SCULPTURE BOURBONNAISE entre Moyen Âge et Renaissance
Prêt exceptionnel du musée du Louvre
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